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- FDAL et la retour a la DAL (slippage) - Introduction et questions pour la discussion (in French)
FDAL et la retour a la DAL (slippage) - Introduction et questions pour la discussion (in French)
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Re: FDAL et la retour a la DAL (slippage) - Introduction et questions pour la discussion
Et aussi, notre collègue, Aditya Soni a dit:
Il est intéressant de voir les efforts engagés visant à éradiquer le slippage ou glissement. Toutefois, il serait beaucoup plus intéressant de connaître tous les efforts qui ont été engagés par le biais des changements sociaux et de comportements.
Par exemple, afin d’empêcher le « Glissement de complaisance », présenté par Jonathan Ekhator.
Il est intéressant de voir les efforts engagés visant à éradiquer le slippage ou glissement. Toutefois, il serait beaucoup plus intéressant de connaître tous les efforts qui ont été engagés par le biais des changements sociaux et de comportements.
Par exemple, afin d’empêcher le « Glissement de complaisance », présenté par Jonathan Ekhator.
Tracey Keatman
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Jonathan Ekhator, de la communauté de pratique (CoP) du Conseil de Concertation pour l’Approvisionnement en eau et l’Assainissement (WSSCC) a fait part des commentaires suivants :
Dans les communautés rurales au Nigéria, où je fais partie d'une équipe de mise en œuvre du programme financé par le GSF sur l'assainissement, la question du slippage « dérapage » est un défi duquel nous tirons des leçons et pour lequel nous cherchons des idées novatrices pour en atténuer les occurrences.
Je m’appelle Jonathan Ekhator et je travaille avec Concern Universal comme un agent de support technique WASH. Mon intervention portera sur les différents type de slippage, les facteurs pouvant le provoquer ainsi que son impact tant au niveau social qu’au niveau de la santé.
Les trois types de slippage que j’ai constaté sont les suivants :
Dans les communautés rurales au Nigéria, où je fais partie d'une équipe de mise en œuvre du programme financé par le GSF sur l'assainissement, la question du slippage « dérapage » est un défi duquel nous tirons des leçons et pour lequel nous cherchons des idées novatrices pour en atténuer les occurrences.
Je m’appelle Jonathan Ekhator et je travaille avec Concern Universal comme un agent de support technique WASH. Mon intervention portera sur les différents type de slippage, les facteurs pouvant le provoquer ainsi que son impact tant au niveau social qu’au niveau de la santé.
Les trois types de slippage que j’ai constaté sont les suivants :
- Slippage au niveau communautaire : La communauté dans son ensemble retourne à la pratique de défécation à l’air libre après avoir obtenu un statut FDAL. Les facteurs externes qui y contribuent sont entre autre un faible niveau de déclenchement ATPC.
- Slippage saisonnier : Les membres de la communauté retournent à la défécation à l’air libre pendant la saison des pluies et n’utilisent les latrines qu’en périodes sèches. Ce type de glissement est principalement dû au fait de l’effondrement des latrines, car dans les zone marécageuses l’eau de pluie les remplit et en interdit toute utilisation correcte. Durant la saison des pluies, les facilitateurs actifs dans le domaine du lavage des mains ne peuvent se rendre dans certaines communautés en raison des zones humides. Ce slippage ne touche pas l’ensemble de la communauté, mais est plus limité à certains foyers plus durement touchés par les inondations.
- Slippage dit de convenance ou d’opportunité : La communauté est déclarée FDAL et il n’y pas à proprement parler de défécation à l’air libre. Mais certains de ses membres ne se formalisent pas à l’idée de déféquer à l’air libre dans leurs champs ou en dehors de la communauté. Les larges espaces ainsi que la faible facilitation des communautés qui ne comprennent pas et qui n’ont pas pris conscience qu’ils doivent mettre un terme à cette pratique en sont les principaux facteurs.
Tracey Keatman
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Kimberly McLeod a dit:
Bonjour à tous,
Merci à WSSCC et SuSanA pour l'affichage de ce thème. C'est formidable de lire les commentaires de l'organisation susmentionné, et j'espère que d'autres sont en mesure de partager leurs réflexions et expériences afin que nous puissions tous saisir ces idées et inspirer une certaine durabilité dans nos villages FDAL. Je travaille avec Medical Care Development International (MCDI) et nous implémentons les programmes GSF en tant qu’agent d'exécution au Madagascar et au Bénin.
Mes commentaires répondent expressément aux questions 2 et 3de Matilda, mais aussi aborder les autres.
Il y a un grand besoin de développer un système d'évaluation solide afin de maintenir le statut FDAL d'un village.
En plus de maintenir la routine quotidienne d'un village FDAL, on doit évaluer le village afin de déterminer où se produisent les problèmes et se trouvent les domaines dans lesquels ils excellent. Par exemple, il ne serait pas très utile évaluer ces villages avec des questionnaires avec des cases à cocher« Oui » ou « Non »; « Oui, ce village a atteint le statut « FDAL » ou « Non, ce n'est pas un village FDAL ». Dans un village ayant échoué, ceux essayant de maintenir le nouveau statut FDAL ignore peut-être comment améliorer ce statut voire ne savent pas où commencer en se basant sur de telles questions.
Au lieu de cela, nous proposons de poser des questions plus directes telles que « Pourquoi ce village a-t-il échoué dans le maintien de son statut? », « Où est le village a-t-il échoué » et « Quelle est la fréquence de l'échec ?». De cette façon nous pouvons mieux déterminer les prochaines étapes afin d’amener un village donné à obtenir et garder son statut FDAL.
C'est presque comme si on essayait de s’équilibrer sur une balançoire ou de faire comme une araignée tissant sa toile entre deux brins d'herbe mais toujours capable se balancer avec le vent.
Comme décrit dans l'introduction de Matilda, il existe 3 principes reconnus pour les villages FDAL :
Nous pensons que non.
Par exemple, disons qu'un village échoue car les membres de la communauté ne se lavent pas systématiquement les mains, mais après une analyse plus approfondie, il apparaît que le village manque d’eau en raison de la saison sèche ! Une fois le problème connu, il ne reste plus qu’à trouver une solution pour y pallier. Dans ce cas que dire si un autre village échoue en raison d’un retour à la défécation à l’air libre synonyme d’un retour de mauvais comportement ? Nous pensons que ce dernier cas mérite plus d’attention et travail en raison de la gravité du problème qui exige plus de planification et des ressources pour trouver une solution adéquate pour éradiquer un comportement néfaste.
Comment dès lors pouvons-nous montrer cette pondération différente ? Une suggestion commune mais souvent méprisée est la matrice des feux de signalisations. Peut-être cette idéologie pourrait être incorporée dans les seuils critiques des principes FDAL.
En résumé, ce système d'évaluation permettra spécifiquement de mettre en évidence les aspects (positifs et/ou négatifs) et ensuite de résoudre tout dérapage dans le système pour retrouver rapidement le statut d’un village FDAL.
Il serait formidable et très enrichissant d'entendre et d’échanger avec d’autres villages sur les techniques et moyens mis en place pour le maintien du statut FDAL ainsi que de connaître les mécanismes d’évaluation mis en place pour assurer la pérennité du village.
Merci d’avance de vos réponses et commentaires.
Bonjour à tous,
Merci à WSSCC et SuSanA pour l'affichage de ce thème. C'est formidable de lire les commentaires de l'organisation susmentionné, et j'espère que d'autres sont en mesure de partager leurs réflexions et expériences afin que nous puissions tous saisir ces idées et inspirer une certaine durabilité dans nos villages FDAL. Je travaille avec Medical Care Development International (MCDI) et nous implémentons les programmes GSF en tant qu’agent d'exécution au Madagascar et au Bénin.
Mes commentaires répondent expressément aux questions 2 et 3de Matilda, mais aussi aborder les autres.
Il y a un grand besoin de développer un système d'évaluation solide afin de maintenir le statut FDAL d'un village.
En plus de maintenir la routine quotidienne d'un village FDAL, on doit évaluer le village afin de déterminer où se produisent les problèmes et se trouvent les domaines dans lesquels ils excellent. Par exemple, il ne serait pas très utile évaluer ces villages avec des questionnaires avec des cases à cocher« Oui » ou « Non »; « Oui, ce village a atteint le statut « FDAL » ou « Non, ce n'est pas un village FDAL ». Dans un village ayant échoué, ceux essayant de maintenir le nouveau statut FDAL ignore peut-être comment améliorer ce statut voire ne savent pas où commencer en se basant sur de telles questions.
Au lieu de cela, nous proposons de poser des questions plus directes telles que « Pourquoi ce village a-t-il échoué dans le maintien de son statut? », « Où est le village a-t-il échoué » et « Quelle est la fréquence de l'échec ?». De cette façon nous pouvons mieux déterminer les prochaines étapes afin d’amener un village donné à obtenir et garder son statut FDAL.
C'est presque comme si on essayait de s’équilibrer sur une balançoire ou de faire comme une araignée tissant sa toile entre deux brins d'herbe mais toujours capable se balancer avec le vent.
Comme décrit dans l'introduction de Matilda, il existe 3 principes reconnus pour les villages FDAL :
- le village ne doit plus pratiquer de défécation à l’air libre,
- les latrines doivent être munies de couvercle anti-mouches ; et
- les villageois doivent avoir des stations de lavage des mains et se laver correctement les mains aux moments cruciaux
Nous pensons que non.
Par exemple, disons qu'un village échoue car les membres de la communauté ne se lavent pas systématiquement les mains, mais après une analyse plus approfondie, il apparaît que le village manque d’eau en raison de la saison sèche ! Une fois le problème connu, il ne reste plus qu’à trouver une solution pour y pallier. Dans ce cas que dire si un autre village échoue en raison d’un retour à la défécation à l’air libre synonyme d’un retour de mauvais comportement ? Nous pensons que ce dernier cas mérite plus d’attention et travail en raison de la gravité du problème qui exige plus de planification et des ressources pour trouver une solution adéquate pour éradiquer un comportement néfaste.
Comment dès lors pouvons-nous montrer cette pondération différente ? Une suggestion commune mais souvent méprisée est la matrice des feux de signalisations. Peut-être cette idéologie pourrait être incorporée dans les seuils critiques des principes FDAL.
En résumé, ce système d'évaluation permettra spécifiquement de mettre en évidence les aspects (positifs et/ou négatifs) et ensuite de résoudre tout dérapage dans le système pour retrouver rapidement le statut d’un village FDAL.
Il serait formidable et très enrichissant d'entendre et d’échanger avec d’autres villages sur les techniques et moyens mis en place pour le maintien du statut FDAL ainsi que de connaître les mécanismes d’évaluation mis en place pour assurer la pérennité du village.
Merci d’avance de vos réponses et commentaires.
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Et aussi, notre collègue, Aditya Soni a dit:
Je travaille avec l’Urban Management Centre (www.umcasia.org) dans certaines zones urbaines du Gujarat, en Inde. Nous avons formé un partenariat avec certaines villes pour les soutenir dans leurs efforts visant à éliminer la défécation à l’air libre.
Problématique 1 :
Chacune des villes est à un stade de mise en œuvre différent des autres pour ce qui concerne divers projets d’assainissement. Ces projets comprennent la construction de toilettes, la pose d’un réseau d’égouts et la construction d’usines de traitement. Par conséquent, il y a plusieurs communautés dans ces villes qui ne disposent pas de l’un ou l’autre de ces éléments dans leurs maisons, ce qui les oblige à déféquer à l’air libre. Cependant, non seulement des contraintes de production affectent l’offre, mais ceux susceptibles de s’intéresser aux produits ne peuvent pas les acquérir : ainsi, les pauvres des milieux urbains ont des petits logements qui n’offrent pratiquement aucune place pour construire des toilettes. Des villes plus petites font toutefois face à des problèmes de moindre envergure.
Par conséquent, quelle est la première étape pour planifier efficacement et échelonner l’infrastructure d’assainissement dans les zones urbaines des pays en développement ?
Je voudrais en savoir plus sur des solutions qui ont pu être essayées ou qui se révèlent efficaces.
Je travaille avec l’Urban Management Centre (www.umcasia.org) dans certaines zones urbaines du Gujarat, en Inde. Nous avons formé un partenariat avec certaines villes pour les soutenir dans leurs efforts visant à éliminer la défécation à l’air libre.
Problématique 1 :
Chacune des villes est à un stade de mise en œuvre différent des autres pour ce qui concerne divers projets d’assainissement. Ces projets comprennent la construction de toilettes, la pose d’un réseau d’égouts et la construction d’usines de traitement. Par conséquent, il y a plusieurs communautés dans ces villes qui ne disposent pas de l’un ou l’autre de ces éléments dans leurs maisons, ce qui les oblige à déféquer à l’air libre. Cependant, non seulement des contraintes de production affectent l’offre, mais ceux susceptibles de s’intéresser aux produits ne peuvent pas les acquérir : ainsi, les pauvres des milieux urbains ont des petits logements qui n’offrent pratiquement aucune place pour construire des toilettes. Des villes plus petites font toutefois face à des problèmes de moindre envergure.
Par conséquent, quelle est la première étape pour planifier efficacement et échelonner l’infrastructure d’assainissement dans les zones urbaines des pays en développement ?
Je voudrais en savoir plus sur des solutions qui ont pu être essayées ou qui se révèlent efficaces.
Tracey Keatman
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Nanpet Chuktu, de la communauté de pratique (CoP) du Conseil de Concertation pour l’Approvisionnement en eau et l’Assainissement (WSSCC) a fait part des commentaires suivants :
Merci d’avoir lancé le débat. Je viens du Nigéria et je travaille pour Concern Universal. Nous soutenons le programme du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF) ici en tant qu’agence d’exécution. Mes commentaires sont les suivants :
Caractéristiques du recul :
En général, les causes des reculs auxquels nous avons à faire face ici sont les suivantes :
Cliniques - Nous avons essayé de faire plus d’efforts pour renforcer la pression collective et prendre des mesures pour devenir FDAL et le rester, non seulement pour un ou deux villages mais pour tout un groupe de villages (20 à 30) qui ont des affinités sur le plan administratif. Nous avons jusqu’à présent organisé des réunions (cliniques WASH) dans les lieux où ces groupes de communautés sont représentés. Une estimation des performances des communautés est effectuée et celles qui se montrent efficaces sont félicitées, alors que celles qui ne sont pas performantes sont pointées du doigt. On fait également comprendre à ces dernières qu’elles sont encore en train de manger et boire leurs excréments. La démarche pour devenir FDAL est ainsi devenue une compétition entre les communautés, qui ne veulent par ailleurs pas être pointées du doigt lorsqu’elles se rencontrent à la réunion suivante.
Groupe de travail sur l’assainissement - Notre programme a soutenu une partie tierce - le groupe de travail local sur l’assainissement. Il s’agit d’un groupe de cadres supérieurs de l’administration locale, de chefs religieux et de leaders traditionnels actifs localement. Ils ont reçu une formation sur le protocole national de vérification FDAL et sur les critères requis. Ils ont pour rôle de mener une vérification mensuelle des communautés FDAL et ont pris l’habitude de convaincre les communautés « obstinées » ou en retard. Ils ont relevé la barre en ce qui concerne les critères FDAL et ont tendance à s’y tenir lors de leurs visites - pas de défécation à l’air libre, présence d’un poste de lavage des mains, trou de défécation avec une plaque et une protection contre les mouches et, dans les latrines à fosse, obligation d’utiliser des cendres.
WASHCOMS - Une fois qu’une communauté accède au statut FDAL, nous la soutenons pour qu’elle devienne une communauté WASH (au moins six hommes et six femmes). Ces hommes et ces femmes forment l’avant-garde dans leurs communautés respectives pour maintenir le statut FDAL. Ils reçoivent une formation de base sur l’assainissement et l’hygiène et sont aussi amenés à comprendre les critères FDAL, et comment tout manquement à l’un de ces critères FDAL pourrait signifier qu’ils recommencent à manger leurs excréments. Ces WASHCOM font maintenant en sorte que les ménages soient encouragés à avoir des latrines qui répondent aux critères FDAL et aident les personnes âgées et les veuves qui ne peuvent en construire une pour elles-mêmes.
Merci d’avoir lancé le débat. Je viens du Nigéria et je travaille pour Concern Universal. Nous soutenons le programme du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF) ici en tant qu’agence d’exécution. Mes commentaires sont les suivants :
Caractéristiques du recul :
En général, les causes des reculs auxquels nous avons à faire face ici sont les suivantes :
- Les conflits intra et intercommunaux qui entraînent le déplacement des ménages et des communautés. Lorsque les familles reviennent, elles doivent généralement recommencer à zéro. Si le terrain est accidenté ou saturé d’eau, il est alors difficile pour elles de reprendre possession et d’utiliser à nouveau des latrines.
- Nous avons également le cas d’une communauté qui a fait des progrès dans l’accueil des personnes déplacées dans leur propre pays venant de communautés en conflit. Ceci a été très difficile à gérer, car les nouveaux arrivants surchargent les installations existantes et ne veulent pas toujours respecter les règles mises en place par la communauté d’accueil.
- Lorsque des inondations ont lieu et que les ménages perdent leurs latrines en raison d’un effondrement de terrain. Cela prend un peu plus de temps aux ménages pour réinstaller leurs latrines.
Cliniques - Nous avons essayé de faire plus d’efforts pour renforcer la pression collective et prendre des mesures pour devenir FDAL et le rester, non seulement pour un ou deux villages mais pour tout un groupe de villages (20 à 30) qui ont des affinités sur le plan administratif. Nous avons jusqu’à présent organisé des réunions (cliniques WASH) dans les lieux où ces groupes de communautés sont représentés. Une estimation des performances des communautés est effectuée et celles qui se montrent efficaces sont félicitées, alors que celles qui ne sont pas performantes sont pointées du doigt. On fait également comprendre à ces dernières qu’elles sont encore en train de manger et boire leurs excréments. La démarche pour devenir FDAL est ainsi devenue une compétition entre les communautés, qui ne veulent par ailleurs pas être pointées du doigt lorsqu’elles se rencontrent à la réunion suivante.
Groupe de travail sur l’assainissement - Notre programme a soutenu une partie tierce - le groupe de travail local sur l’assainissement. Il s’agit d’un groupe de cadres supérieurs de l’administration locale, de chefs religieux et de leaders traditionnels actifs localement. Ils ont reçu une formation sur le protocole national de vérification FDAL et sur les critères requis. Ils ont pour rôle de mener une vérification mensuelle des communautés FDAL et ont pris l’habitude de convaincre les communautés « obstinées » ou en retard. Ils ont relevé la barre en ce qui concerne les critères FDAL et ont tendance à s’y tenir lors de leurs visites - pas de défécation à l’air libre, présence d’un poste de lavage des mains, trou de défécation avec une plaque et une protection contre les mouches et, dans les latrines à fosse, obligation d’utiliser des cendres.
WASHCOMS - Une fois qu’une communauté accède au statut FDAL, nous la soutenons pour qu’elle devienne une communauté WASH (au moins six hommes et six femmes). Ces hommes et ces femmes forment l’avant-garde dans leurs communautés respectives pour maintenir le statut FDAL. Ils reçoivent une formation de base sur l’assainissement et l’hygiène et sont aussi amenés à comprendre les critères FDAL, et comment tout manquement à l’un de ces critères FDAL pourrait signifier qu’ils recommencent à manger leurs excréments. Ces WASHCOM font maintenant en sorte que les ménages soient encouragés à avoir des latrines qui répondent aux critères FDAL et aident les personnes âgées et les veuves qui ne peuvent en construire une pour elles-mêmes.
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FDAL et la retour a la DAL (slippage) - Introduction et questions pour la discussion (in French)
Bonjour à tous. Cette semaine j'ai va codiriger la discussion sur le FDAL et le retour à la DAL « slippage » avec mes collègues Clara Rudholm et Carolien van der Voorden.
Les programmes d’assainissement à grande échelle axés sur le changement de comportement sont souvent focalisés sur le soutien aux communautés pour atteindre le statut FDAL (ODF). Les critères pour ceci sont définis localement, mais incluent souvent ; la fin de défécation à l'air libre, l'accès pour tous les membres de la communauté à des latrines basiques mais fly-proof et l’existence de dispositifs de lavage des mains avec de l'eau et du savon ou de la cendres à proximité des latrines. Lorsque ces programmes arrivent à maturité et que le nouveau défi n’est plus tant d’amener une communauté à un statut FDAL mais de veiller à garder ce statut sur le long terme, ils sont confrontés à la problématique dite de retour à la DAL ou « slippage » -un retour aux comportements non-hygiéniques précédents ou de l'incapacité de certains ou de tous les membres de la communauté à respecter tous les critères FDAL. Il existe cependant un certain flou quant à la définition (ou tout du moins une définition acceptable et universelle) de ce que l’on entend par « le slippage », qui est par ailleurs fortement lié à une certaine dynamique et à un contexte particulier. Ce qui est entendu est que ce « slippage » fait partie du processus de la mise en place des programmes d’assainissement, surtout ceux à l'échelle et qu’il n’est pas nécessairement un signe d’échec. Au cours de nos discussions durant cette semaine, nous tenons à vous faire part des expériences et des enseignements tirés du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF), lequel finance actuellement des programmes à différents stades de maturité dans 13 pays. Nous espérons que d’autres partenaires seront inspirés et partageront également leurs propres expériences. Le débat portera sur les thèmes suivants :
Définitions du « slippage » au niveau du statut FDAL
Pour définir et nuancer la définition de « slippage », nous devons tout d'abord définir le statut FDAL. Il existe plusieurs définitions, plus ou moins rigoureuses – est-ce uniquement un statut basé sur l'élimination du comportement de défécation à l'air libre ? Ou est-ce aussi une question de couper complètement la chaîne de transmission orale-fécale par des latrines fly-proof et la mise en place du comportement systématique de lavage des mains ? À ce propos, qu’entend-on par slippage : la population revient à son ancien comportement ou est-ce plutôt lié au non-respect des critères FDAL visibles, tels que la présence et l’utilisation d’un dispositif de lavage des main, l’absence de couverture des latrines, l’utilisation ou non de cendres ?
Les différents types de « slippage »
Les changements de comportement dans le domaine de l'assainissement et l'hygiène est un processus non linéaire qui pourrait ressembler à ceci : une communauté est déclenchée, entreprend des efforts pour atteindre le statut FDAL, est déclarée FDAL et est confrontée à des dérapages à plusieurs reprises (en raison de divers facteurs individuels/collectifs et interne/externe) au statut de non-FDAL suivi d'interventions visant à retrouver le statut FDAL. La tendance commune est que le plus souvent l'intervention est répétée et que l’appui de follow-up est apporté moins le « slippage » sera dramatique jusqu'à ce que le niveau de maturité soit enfin atteint et le comportement soit ancré. Ceci est un point essentiel pour le suivi et l’évaluation du statut. L’expérience suggère également que le statut FDAL et le « slippage » sont saisonniers et c'est important d’en tenir compte pour le suivi et la vérification. Mais peut-ont être sûrs que de telles tendances sont semblables dans toutes les régions et pays ? Ces tendances sont-elles liées aux niveaux de soutien interne et/ou externe et aux systèmes en place, et combien de cas ont été répertoriés par les programmes sur les tendances de « slippage » ?
Les effets du « slippage » et le suivi
La mesure du « slippage » par observations visuelles de différents critères techniques est un outil de gestion important pour la programmation et le suivi, et la rigueur et la tolérance zéro pour non-conformité aux critères FDAL ne doivent pas être compromises si nous voulons garantir la robustesse de nos programmes. Toutefois, il est essentiel de trouver un moyen de combiner cela avec une analyse du niveau de résultats de changement de comportement et de la santé dans une collectivité donnée. Par exemple, quels sont les impacts réels du « slippage » ? Tous les acquis sont-ils perdus si seul un ménage ne possède pas de savon à la station de lavage des mains ou possède une latrine avec un couvercle inadéquat ou mal placé? Afin de rendre compte du « slippage » de manière plus nuancée, serait-il possible d'introduire d'autres éléments de contrôle et de vérification avec les observations visuelles sur les infrastructures et les critères du statut FDAL ? Ils seront cumulables avec 1) perceptions de la communauté quant au changement; et analyse des données scientifiques de santé 2)?
Stratégies visant à atténuer le « slippage »
Dans la plupart des pays où le GSF opère, les programmes utilisent des stratégies spécifiques pour renforcer la viabilité du statut FDAL et pour limiter le retour : par exemple, un renforcement de la qualité de la facilitation des ATPC car il est communément admis qu’une amélioration de la qualité de la facilitation des ATPC aboutirait à un changement de comportement plus flagrant ; un renforcement des activités follow-up post-déclenchement plus orienté sur l’action ; un renforcement des structures de gouvernance communautaire ainsi que l’autonomisation des leaders naturels.
Questions à débattre
1. Quels sont les profils de « slippage » que vous rencontrez dans vos programmes ? Retour à la défécation à l’air libre ou le non-respect des autres critères du statut FDAL comme l’absence d’un dispositif de lavage des mains et des couvercles inadaptés pour la fermeture des latrines ? Quels sont les facteurs d'influence externes ?
2. En ce qui concerne l'effet de « slippage », y a-t-il un seuil critique pour quand le retour ait une incidence sur l'état de santé de la communauté et si oui, comment cela peut-il être déterminé ?
3. Tout comme le changement de comportement et le « slippage » est un processus dynamique, nous devons changer la façon dont nous en établissons le suivi? Est-il possible de monitorer les perceptions d’une communauté et ainsi que les données liées à la santé parallèlement à des observations visuelles comme mentionné plus haut ? La vérification est-elle un événement ponctuel ou faite à plusieurs reprises ?
4. Quelles sont les stratégies locales que votre programme utilise pour prévenir ou atténuer les dérapages ?
5. Comment votre programme intègre-t-il les apprentissages liés au « slippage » pour améliorer les interventions ?
Les programmes d’assainissement à grande échelle axés sur le changement de comportement sont souvent focalisés sur le soutien aux communautés pour atteindre le statut FDAL (ODF). Les critères pour ceci sont définis localement, mais incluent souvent ; la fin de défécation à l'air libre, l'accès pour tous les membres de la communauté à des latrines basiques mais fly-proof et l’existence de dispositifs de lavage des mains avec de l'eau et du savon ou de la cendres à proximité des latrines. Lorsque ces programmes arrivent à maturité et que le nouveau défi n’est plus tant d’amener une communauté à un statut FDAL mais de veiller à garder ce statut sur le long terme, ils sont confrontés à la problématique dite de retour à la DAL ou « slippage » -un retour aux comportements non-hygiéniques précédents ou de l'incapacité de certains ou de tous les membres de la communauté à respecter tous les critères FDAL. Il existe cependant un certain flou quant à la définition (ou tout du moins une définition acceptable et universelle) de ce que l’on entend par « le slippage », qui est par ailleurs fortement lié à une certaine dynamique et à un contexte particulier. Ce qui est entendu est que ce « slippage » fait partie du processus de la mise en place des programmes d’assainissement, surtout ceux à l'échelle et qu’il n’est pas nécessairement un signe d’échec. Au cours de nos discussions durant cette semaine, nous tenons à vous faire part des expériences et des enseignements tirés du Fonds mondial pour l’assainissement (GSF), lequel finance actuellement des programmes à différents stades de maturité dans 13 pays. Nous espérons que d’autres partenaires seront inspirés et partageront également leurs propres expériences. Le débat portera sur les thèmes suivants :
Définitions du « slippage » au niveau du statut FDAL
Pour définir et nuancer la définition de « slippage », nous devons tout d'abord définir le statut FDAL. Il existe plusieurs définitions, plus ou moins rigoureuses – est-ce uniquement un statut basé sur l'élimination du comportement de défécation à l'air libre ? Ou est-ce aussi une question de couper complètement la chaîne de transmission orale-fécale par des latrines fly-proof et la mise en place du comportement systématique de lavage des mains ? À ce propos, qu’entend-on par slippage : la population revient à son ancien comportement ou est-ce plutôt lié au non-respect des critères FDAL visibles, tels que la présence et l’utilisation d’un dispositif de lavage des main, l’absence de couverture des latrines, l’utilisation ou non de cendres ?
Les différents types de « slippage »
Les changements de comportement dans le domaine de l'assainissement et l'hygiène est un processus non linéaire qui pourrait ressembler à ceci : une communauté est déclenchée, entreprend des efforts pour atteindre le statut FDAL, est déclarée FDAL et est confrontée à des dérapages à plusieurs reprises (en raison de divers facteurs individuels/collectifs et interne/externe) au statut de non-FDAL suivi d'interventions visant à retrouver le statut FDAL. La tendance commune est que le plus souvent l'intervention est répétée et que l’appui de follow-up est apporté moins le « slippage » sera dramatique jusqu'à ce que le niveau de maturité soit enfin atteint et le comportement soit ancré. Ceci est un point essentiel pour le suivi et l’évaluation du statut. L’expérience suggère également que le statut FDAL et le « slippage » sont saisonniers et c'est important d’en tenir compte pour le suivi et la vérification. Mais peut-ont être sûrs que de telles tendances sont semblables dans toutes les régions et pays ? Ces tendances sont-elles liées aux niveaux de soutien interne et/ou externe et aux systèmes en place, et combien de cas ont été répertoriés par les programmes sur les tendances de « slippage » ?
Les effets du « slippage » et le suivi
La mesure du « slippage » par observations visuelles de différents critères techniques est un outil de gestion important pour la programmation et le suivi, et la rigueur et la tolérance zéro pour non-conformité aux critères FDAL ne doivent pas être compromises si nous voulons garantir la robustesse de nos programmes. Toutefois, il est essentiel de trouver un moyen de combiner cela avec une analyse du niveau de résultats de changement de comportement et de la santé dans une collectivité donnée. Par exemple, quels sont les impacts réels du « slippage » ? Tous les acquis sont-ils perdus si seul un ménage ne possède pas de savon à la station de lavage des mains ou possède une latrine avec un couvercle inadéquat ou mal placé? Afin de rendre compte du « slippage » de manière plus nuancée, serait-il possible d'introduire d'autres éléments de contrôle et de vérification avec les observations visuelles sur les infrastructures et les critères du statut FDAL ? Ils seront cumulables avec 1) perceptions de la communauté quant au changement; et analyse des données scientifiques de santé 2)?
Stratégies visant à atténuer le « slippage »
Dans la plupart des pays où le GSF opère, les programmes utilisent des stratégies spécifiques pour renforcer la viabilité du statut FDAL et pour limiter le retour : par exemple, un renforcement de la qualité de la facilitation des ATPC car il est communément admis qu’une amélioration de la qualité de la facilitation des ATPC aboutirait à un changement de comportement plus flagrant ; un renforcement des activités follow-up post-déclenchement plus orienté sur l’action ; un renforcement des structures de gouvernance communautaire ainsi que l’autonomisation des leaders naturels.
Questions à débattre
1. Quels sont les profils de « slippage » que vous rencontrez dans vos programmes ? Retour à la défécation à l’air libre ou le non-respect des autres critères du statut FDAL comme l’absence d’un dispositif de lavage des mains et des couvercles inadaptés pour la fermeture des latrines ? Quels sont les facteurs d'influence externes ?
2. En ce qui concerne l'effet de « slippage », y a-t-il un seuil critique pour quand le retour ait une incidence sur l'état de santé de la communauté et si oui, comment cela peut-il être déterminé ?
3. Tout comme le changement de comportement et le « slippage » est un processus dynamique, nous devons changer la façon dont nous en établissons le suivi? Est-il possible de monitorer les perceptions d’une communauté et ainsi que les données liées à la santé parallèlement à des observations visuelles comme mentionné plus haut ? La vérification est-elle un événement ponctuel ou faite à plusieurs reprises ?
4. Quelles sont les stratégies locales que votre programme utilise pour prévenir ou atténuer les dérapages ?
5. Comment votre programme intègre-t-il les apprentissages liés au « slippage » pour améliorer les interventions ?
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