I read in the Guardian this week that the urinals in Paris (which we discussed in this thread before) have met with some resistance.

See this article from 29 August 2018: (www.theguardian.com/world/2018/aug/29/pr...air-urinals-in-paris)
Protesters damage 'sexist' open-air urinals in Paris
‘Uritrottoirs’ seen as discriminatory in city that still frowns on public breastfeeding


Uritrottoir on the banks of the Seine. Photograph: Thomas Samson/AFP/Getty Images

From the article:
[...]
Notes left behind attacked Paris authorities for encouraging men to unzip and relieve themselves without cover in open public spaces – even though public breastfeeding still elicits scorn.

[...]
Without stalls or cover, the five experimental sites carry prominent signs showing a man proudly relieving himself in public. But no extra facilities are provided for women.

Feminists warned that authorities were sending the message that men owned the streets and could freely expose themselves in public – something at odds with debate in the wake of the #MeToo anti-harassment movement over how public spaces should allow women the right to feel at ease in the street.

Gwendoline Coipeault of the feminist organisation Femmes Solidaires said: “It is not just men who occupy the public space, but also women and children, who might not want to see men publicly urinate.

“These urinals are designed to comfort men and reinforce the idea that women aren’t welcome in the public space. It is discrimination and reinforces the stereotypical, sexist idea that men can’t control themselves in any way, including their bladders.”

++++++

So what would be the way forward? Options that come to mind for me:
- Modify these male urinals so that there are more privacy screens, less chance of a penis actually being visible?
- Or society not freaking out if a penis was visible for a milli-second (it's actually sad that penis = danger & fear). And for sure stop any frowning about breast feeding in public (even though I find it an odd comparison to compare males urinating in public to women breast feeding in public).
- Or providing also simple urinals that women can use, in equal numbers
- Or do away with any such simple urinals and go back to conventional public toilets only?

Anyway, interesting story showing once again all these hang-ups and taboos that we still have in our societies when it comes to bodily functions and sanitation.

Elisabeth

(I just used the translator tool at the bottom of this page to go from French to English and it worked really well; do try it out if you're not a French speaker)

Hi Cécile,

Thanks for posting this. It looks really interesting! I copy here an image from their website:



www.uritrottoir.com/

If you, or anyone else, comes across any updates on this, please do let us know.

I wonder if they would have issues with vandalism (so sad that this is always a problem with public toilets in urban spaces), and also if the operating costs (for exchanging the compost etc.) would make it prohibitive.

If anyone goes to Paris and sees one in real life, do let us know what it's like to use one!

Regards,
Elisabeth

Ce forum est essentiellement anglophone, mais nous encourageons fortement la participation d'acteurs francophones pour partager nos expériences au delà de la barrière de la langue.
En France il y a le Réseau d'Assainissement Ecologique qui est actif.
En plus de ce réseau il y a de nombreuses PME qui développent des solutions d'assainissement écologique/productif mais très peu d'entre eux ont des liens avec une plateforme comme SuSanA à part quelques acteurs français comme PSEau, Ecodomeo, Toilettes du Monde.
Pour les PME françaises, que je trouve (sans chauvinisme!) très dynamiques, c'est plus difficile d'intégrer le développement international, même si à mon sens elles pourraient largement contribuer aux ODD car elles ont développé et testé des solutions d'assainissement extrèmement performantes et pas toujours couteuses (c'est une question d'échelle).
Bien à vous,
Cécile

Bonjour Cécile,

Merci pour la clarté que vous venez de donner à mes interrogations. Je suis curieux de connaitre la suite de projet et mieux, de sa réussite !

Au regard des échanges que les uns et les autres partagent à travers ce forum sur "susana", j'ai l'impression que les pays anglophones ont "une longueur d'avance" sur nous, dans le domaine de l'assainissement écologique ou assainissement productif, c'est selon. Tous mes encouragement à l'entreprise Uritrottoir ! Que de telles initiatives se multiplient alors !

Bien à vous !

Dr. Joseph Makaya

Bonjour Joseph,
Il s'agit d'urinoirs publics. En l'absence d'installations sanitaires publiques, les passants (les hommes) urinent dans la rue contre les murs, en particulier dans certains quartiers comme les gares. C'est pourquoi l'article mentionne qu'"il y a des quartiers où cela relève de l'infection", c'est à dire où ces comportements entrainent un état d'insalubrité. Les riverains devraient donc approuver cette initiative !

Ce type de solution sanitaire s'adresse aux collectivités territoriales, c'est à dire essentiellement aux mairies et non aux particuliers.

En ce qui concerne le coût, ces solutions sont en général développées par des petites entreprises françaises, et sans connaître l'entreprise Uritrottoir personnellement, il est souvent très difficile pour celles-ci de pouvoir vivre de leur activité, même avec un prix de vente de 3000 euros.

Les entreprises doivent couvrir leur coût de recherche et dévelopement, de prospection et marketing du produit avec des coûts de production élevés en raison de la petite échelle de production et du fait que toute installation dans un espace public doit résiter au vandalisme. Les matériaux doivent donc être robustes et sont plus couteux.

Bien cordialement,
Cécile

Bonjour Cécile,

L'installation d'urinoirs le long des routes à Paris, excellente initiative!
Espérons que l'acceptation de ces ouvrages par les riverains pourra suivre.
Pour le dispositif permettant de réduire les odeurs, je le trouve vraiment innovant.
Le coût: 3 000 Euros, me semble prohibitif, pour un particulier !
Aussi, qu'est ce qu'on a voulu dire par "Il y a des quartiers où cela relève de l'infection" ? Je ne comprends pas cela.

Bien à vous !

Dr. Joseph Makaya

Note by moderator (EvM):
This forum thread is in French. It is about dry urinals in the streets of Paris, Lyon and Nantes in France. To translate the posts from French into a language of your choice, please click on the language selection plug-in at the top of this page. This will translate the page for you by using Google Translate. Hopefully the translation will be sufficient. If not, let us know. (This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. or post here)
++++++++++


Reportage de la radio France Inter du 27 décembre 2016.

Des urinoirs secs vont être installés autour de la Gare de Lyon à Paris, pour éviter les pipis sauvages contre les murs




Peut-être imaginez-vous, lorsque vous entendez parler de toilettes sèches, être face à une démarche écologique et militante. Si la protection de la nature est toujours une nécessité, la raison qui a poussé à la création de ce dispositif, et maintenant à son installation, est plutôt liée à l’hygiène et à la propreté de nos villes. Car ces toilettes sont prévues pour être installées dans les petits coins sombres, ceux-là même que certains hommes utilisent pour uriner dans la rue, surtout la nuit, et qui laissent toute la journée une traînée odorante….

Il y a des quartiers où cela relève de l'infection, par exemple autour des gares, par exemple. Ce n’est donc pas par hasard si c'est autour de la Gare de Lyon qu’on va installer des toilettes sèches crées par l’entreprise Uritrottoir . Le principe est simple : l’urine est récoltée dans un bac, dans la partie inférieure qui contient de la sciure, de la paille ou des copeaux. Le tout est surmonté d’une partie haute destinée aux fleurs ou plantes.

Le bac signale lui-même s’il a besoin d’une vidange, assurée par une entreprise extérieure. Les matières recueillies seront compostées sur une plateforme dédié car, explique Laurent Lebot, concepteur d'Uritrottoir, l'association du carbone et de l'azote permet de d'éviter les mauvaises odeurs d'abord et ensuite "de produire du fumier pour nourrir les fleurs."

Ces toilettes sèches coûtent environs 3.000 euros pièce. Le dispositif va être testé dès le mois de janvier à Paris et la ville de Nantes devrait en être en partie équipée d'ici au printemps prochain.